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  • Derriere la vitre

    Chaque évènement ackenbush s’accompagne de la publication d’un ouvrage de la collection «Derrière la vitre», édité par Jean-Pierre Huguet. De format Leporello 13,5 cm x 19,5 cm (390 cm déplié) il associe texte et image et comprend un CD ou un DVD.

    N°1 : texte et image de Boras Kotton, le CD contient une construction sonore d’Aliocha Renaudin à partir du texte enregistré par des comédiens de la comédie de St Etienne.

    N°2 : 34 originaux, fragments de graphes réalisés par Pitr dans des lieux abandonnés puis décollés du mur pour constituer à chaque fois un leporello. Accompagné d’un DVD sur le travail in-situ de Pitr.

    N°3 : encres de Jacques Barry sur un texte de Livori, accompagné d’un film de Matthieu Mounier sur Jacques Barry.

    N°4 & 5: « Le paradis des mutants » poème et images d’Antonio Andivero, avec un film de Matthieu Mounier sur le peintre. N°4 français, traduit par Michèle Narvez, et N°5 en espagnol.

    N°6 : ( décembre 2008) peintures d’Olivier Hartemann et texte de Leyn Leynse en français et en hollandais. CD audio de poèmes de Leynse enregistrés par Anne de Staël et Eddy Elsdijk.

    Chaque volume : 50 € port compris, sauf le N° 2 constitué d’originaux et les exemplaires 1 à 7 du N°1 rehaussés par l’artiste. (nous consulter)

    Pour commander : sur le site de notre éditeur http://www.editionhuguet.com/

    ou par courrier accompagné de votre règlement à l’ordre de JP Huguet éditeur :

    Jean-Pierre Huguet éditeur Chemin des tissages 42220 Saint Julien Molin Molette Tel. 04 77 51 52 27 Fax. 04 77 51 57 06 Mail : [email protected]

  • Jour de fête

    Grand succès pour un début. Vous étiez plus de 200 à l’inauguration d’ackenbush et on vous remercie d’être venus.

    Avant_lheure_2 En_bas_2 La_couleur_se_dguste En_haut_et_bas Hiro_et_ses_amis Paroles_et_regards Quelques_stars

    Si vous avez des photos de la soirée qui vous plaisent, nous sommes preneurs, merci.

    Guerlainackembush_026 Guerlainackembush_023_2 Guerlainackembush_022 Fin_de_soiree

    N’oubliez pas qu’ ackenbush sera ouvert en juin les samedis 9 & 23 et les dimanches 10 & 24 de 14h00 à 19h00, pour les retardaires et les revenez-y. Il sera peut-être possible d’écouter enfin la construction sonore d’Aliocha Renaudin sans tout le boucan que vous faisiez.

    Nous remercions chaleureusement les artistes qui ont fait de cette soirée un moment rare :

    Elizabeth Grard, soprano, Véronique Bauer, mezzo-soprano, Vincent Vuong, clarinette, Jean-Noël Boisse, violoncelle, Matthieu Mounier, accordéon, Hiroshi Sakurai, danseur, Valérie Lhomme, styliste culinaire, Daniel Pouthier, metteur en scène, Aliocha Renaudin constructeur de sons.

  • Programmation 2007-2008

    Programmation 2007/2008

    ackenbush est ouvert les WE d’introduction et de conclusion et le reste du temps sur rendez-vous ou selon les propositions des artistes et les événements associés, à consulter sur ackenbush.com.

    2 juin 2007 : inauguration

    Octobre 2007 : Pitr & Yannis Perroux, introduction le 13 octobre

    Décembre 2007 : Jean-Pierre Huguet éditeur, introduction le 1° décembre

    Janvier 2008 : Jacques Barry, introduction le 26 janvier

    Mai 2008 : Antonio Andivero, introduction le 24 mai

    Automne 2008 : Philippe Lhomme

  • Au numéro 3…par Marie C. Poix-Tétu

    Au numéro 3 de la rue Raymond Fassin, Ackenbush-Malakoff

    La porte n°1 est de tôle et coulisse. Panneau d’un seul vantail — nu et lisse sous la main. (Code d’accès : la matière). Elle ne bat ni ne claque : elle glisse ; et glissant s’efface. Non sans aplomb, chacun de ses mouvements, trace au sol, bruit feutré, dessine — parallèle à la rue qui la borde — l’abstraction d’une droite. Sa linéarité cadastrale invite à lire le seuil autant qu’à le passer. Affranchissement du sens de la circulation comme elle va.

    La porte n°2 est d’air et roule comme on rôde, à l’envers, à l’endroit, tête en l’air, rail en bas. Part invisible de la porte n°1 dont elle prolonge le verso, elle la tire — parti pris de fiction — au-delà de sa clôture, suit son seuil pour mieux l’en distraire, répète mot à mot son embrasure, juste à côté. Son cadre vide, entre deux syncopes, œuvre, chiffonne l’acier, le plisse, y laisse un texte — paysage ou visage, on ne sait — de lin brut et roux séché par gros vent.

    Tu tournes le dos à l’une et à l’autre porte. Dans l’écho qui les noue, tu vois la surface des murs tendue comme toile. Au centre, deux banquettes. Le sol, que file de bout en bout le mélèze, accorde sa matité. Grain des poutres et rails d’acier poncé.Le patio, en retrait, transparence sur deux de ses côtés, tour à tour superpose et sépare la partie et le tout, désarrime ton œil : devant-derrière, dehors-dedans neigent. Sol qui vire au pont. À un mètre du toit, le zinc galvanisé — rectangles d’opacité vive. Plus haut, le ciel se hisse puis coule le long d’un pan de mur ocre, côté rue.

    Premier étage : au bord d’une coursive, un filet horizontal récupère le vide où passe la lumière, du toit au rez-de-chaussée. Renversements.

    La porte n°3 est de vitre et réserve un passage d’hiver au patio. Elle ne glisse pas, elle pivote ; seule, jusqu’ici, à emprunter la façon des portes ordinaires. (Sur le même panneau, sa réplique formelle, aussi haute, aussi mince, mais fixe. Fausse porte en faction, vraie fenêtre qui donne au regard ce qu’elle retire au corps, enregistre une image en hélice : neuf marches « derrière la vitre »).

    La porte n°3 pourrait ne pas exister. Sa tourne — facultative — déplie le temps roulé dans un coin, l’ombre du bambou, l’anse d’un fauteuil, à l’étage, que frôle un buisson de ronces. Au détour, elle enregistre un détail, le décompose trait à trait, l’étoile au rebond de son tain, le laisse filer : fuseau d’obliques — staccato. Qu’on la passe ou qu’on l’oublie, son échappée accélère les migrations selon une loi qui veut que le bien distribué soit redistribué. Encore.

    Tu dessines la coupe franche d’une terrasse (tout autour — paysage sautillant de film muet — un tohu-bohu de toits en tôle ondulée) : « Ils rouilleraient à des vitesses variables. »

    Marie C. Poix-Tétu

  • Sophie Kantas

    Sophie Kantas, née à Athènes d’une mère française, vit depuis de nombreuses années à Folegandros.

    On imagine mal qu’elle ait pu depuis plus de trois décennies résister aux appels insistants de sa tribu familiale dispersée d’Alexandrie à Paris.

    Cette sédentarité, aussi relative que l’immobilité du temps, ne l’empêche pas de distiller sa présence et ses images poétiques auprès de tel ou tel.

    ackenbush présente aujourd’hui sur ses murs des bribes de « MIROIRS ».

    Bleu gris sur mur blanc, le texte est en français, la langue qui attire et aimante ses désirs.

    Est-ce le vent sur les îles ? Elle n’aime pas s’attarder, craignant de lasser et laisse ses suggestions courir sur les supports qu’on lui offre sans les consigner d’autre manière, autant qu’ils s’échappent .

    Elle tendra l’oreille, nous dit-elle, aux échos de la nuit du 2 juin.

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    L’intervention de Sophie K. en juin 2006

  • ackenbush?

    Les origines

    The Ackenbush Foundation

    Créée en 2000 par Betty Ackenbush en souvenir de son mari, «The Ackenbush Foundation » a pour vocation de promouvoir de jeunes artistes contemporains.

    Après la maison mère de Taos El Prado au nouveau Mexique, actuellement fermée pour des travaux d’agrandissement, et avant celle de La Valette dans l’île de Malte, ackenbush ouvre ses portes tout près de Paris, à Malakoff.

    ackenbush à Malakoff

    ackenbush a confié à l’architecte Benoit Spinga la transformation d’un ancien atelier de plomberie situé au centre de Malakoff.

    Les espaces ouverts au public (150 m²) s’organisent autour d’un patio et d’une terrasse.

    Plusieurs artistes ont été invités à intervenir sur le bâti : Sophie Kantas, Yannis Perroux, Pitr et Joost Van Kim.

    ackenbush propose chaque trimestre à un ou des artistes d’investir le lieu.

    Chaque évènement réunit autour d’une idée plusieurs formes d’expression et s’accompagne de la publication d’un ouvrage de la collection « Derrière la vitre ».

    La collection “Derrière la Vitre”

    Elle est définie par son point de vue et son format.

    Le point de vue est celui du déplacement du regard. Empoigner la perception, s’obliger à épuiser le sens d’un moment, d’une attitude ou d’un choix ; en situer le contexte et en restituer l’essence.

    Chaque ouvrage, édité par Jean-Pierre Huguet, de format Leporello, associe texte et image et comprend un CD ou DVD.

    Programmation 2007/2008

    ackenbush est ouvert les WE d’introduction et de conclusion et le reste du temps sur rendez-vous ou selon les propositions des artistes et les événements associés, à consulter sur ackenbush.com.

    2 juin 2007 : inauguration

    Juin 2007 : Boras Kotton

    Octobre 2007 : Pitr & Yannis Perroux, introduction le 13 octobre

    Décembre 2007 : Jean-Pierre Huguet éditeur, introduction le 1° décembre

    Janvier 2008 : Jacques Barry, introduction le 26 janvier

    Mai 2008 : Antonio Andivero, introduction le 24 mai

    Automne 2008 : Philippe Lhomme

  • Boras Kotton

    Boras Kotton et la fenêtre d’Alberti

    Voir les photos de l’exposition : http://www.ackenbush.com/photos/boras_kotton/

    par Anton Makassar

    Principio, dove io debbo dipingere scrivo uno quadrangolo di retti angoli quanto grande io voglio, el quale reputo essere una finestra aperta per donde io miri quello che quivi sarà dipinto;…(Della pittura. L..B. Alberti 1436, traduction par l’auteur de l’édition originale en latin De Pictura 1435.)

    Les deux œuvres de Boras Kotton présentées chez Ackenbush, rendent compte de la réflexion menée par le peintre depuis quinze ans à partir du célèbre texte de Leon Battista Alberti. Laissant de coté les multiples interprétations fantaisistes que cette petite phrase du premier traité de perspective a suscitées ( la fenêtre étant tour à tour et selon l’obédience du critique, ouverte sur le monde, sur la représentation narrative, ou le plus souvent sur l’histoire, avec ou sans majuscule) Boras Kotton regarde par la fenêtre.

    Derrière la vitre

    De mai 1992 à avril 1996 Boras Kotton effectue à un rythme hebdomadaire, au petit matin, le même trajet dans un train à grande vitesse. Au fil du chemin de fer, il inscrit sur son carnet des lignes d’horizons, des poèmes, des indications de teintes et de lumières…

    De 1999 à 2002, il reconstitue ce voyage, toujours identique (dans son trajet) mais toujours différent (dans ses lumières) à travers deux polyptyques à l’huile sur bois.

    Les textes, regroupés en 2006 avec les dessins originaux dans le cadre du premier volume de la collection « Derrière la vitre » (J.P. Huguet éditeur), forment avec la construction sonore d’Aliocha Renaudin et les polyptyques, une tentative de reconstitution d’un paysage en mouvement.

    Depuis le siège du train, B.K. regarde à travers le rectangle de la vitre ce qu’il ne sait pas encore qu’il va peindre, mais, comme depuis Alberti sont passés notamment la révolution industrielle, Einstein et le Cubisme, B.K. ne peindra pas ce qu’il voit de la fenêtre du train arrêté en gare, mais un paysage de deux cents kilomètres, sans cesse mouvant, observé pendant plusieurs cycles annuels.

    Chaque tableau, chaque élément des polyptiques, est une bribe de ce paysage, à un instant du trajet, à un moment de l’année, inscrit à vive allure dans une couche de la mémoire.

    Ce qui est donné à voir à travers les fenêtres des polyptyques c’est un souvenir, étalé dans l’espace et dans le temps.

    Oratoires

    A partir d’un texte de mai 2001, décrivant une architecture imaginaire de murs définissant des vues, Kotton peint en 2005 et 2006 une série d’encres et six huiles sur bois (dont les quatre exposées ici).

    Le texte fait l’objet d’une estampe tirée à l’imprimerie du Pré-battoir.

    La fenêtre ne cadre plus grand chose. Une fenêtre ouverte sur rien, dont il manque toujours au moins un bord, parfois réduite à une fente.

    S’il y a quelque chose à voir c’est à côté, ou derrière le mur. Du sujet n’arrive plus sur le tableau que son reflet, sa lumière ou celle qui l’éclaire, tout au plus la lueur d’un événement ou les traces d’une action passée, l’impression fugitive du passage de bosons, de quarks, de charmes ou d’âmes mortes.

    Parfois subsiste encore un embryon de paysage, dans un angle, mais la lumière de l’angle opposé vient d’ailleurs, d’une autre fenêtre, hors champ, d’une autre facture, d’une autre époque ?

    Le recours au polyptyque suggère plusieurs possibilités de combinaisons, un doute sur la cohérence de la lumière, une erreur dans la disposition, la juxtaposition arbitraire de différents points de vue, à des heures différentes,,,On s’éloigne de la pyramide d’Alberti.

    Oratoires a aussi fait l’objet d’une installation dans le hall de la fondation de Taos el prado.

    Intérieurs nuits

    Dans la même démarche de reconstitution de souvenirs à travers plusieurs points de vues, il faut aussit citer une œuvre de 2003-2004, actuellement dans une collection privée, que nous espérons montrer dans un avenir proche.

    A partir de lettres d’amour adressées à trois femmes, B.K. peint trois polyptyques, souvenirs de mouvements, de bribes de corps, cadrés par des miroirs, des portes, des fenêtres, des rêves.

    Fare clic per visualizzare l’immagine ingrandita in un’altra finestra

    Toujours en référence à Alberti, cette installation présentée au musée de Naoshima mêle une vidéo tournée depuis la fenêtre du Shinkansen à la projection d’ éléments de « Derrière la vitre » déclenchés par le déplacement du regard du spectateur.

    Boras Kotton d’origine danubienne a été élevé en français par sa grand-mère. Il vit et travaille depuis une quinzaine d’années entre la Grèce et la France. Il remplit compulsivement de petits carnets noirs dont il extrait a postériori la matière de ses poèmes, tableaux et installations vidéos.Il a exposé à Budapest, Helsinki et Tallin ainsi qu’à Naoshima et à Taos el Prado.

    Anton Makassar est professeur d’histoire de l’art à l’université de Tallin, auteur de plusieurs ouvrages dont « Mensonge romantique à travers les installations sonores de Serge Crumpelt » a été traduit en français aux éditions J-P Huguet (épuisé).

    Kiasma_copie_b_2 Derrière la vitre au Kiasma d’Helsinki

    Chichu_copie_b Fare clic.. au Shishu Museum de Naoshima

  • Etymologie

    Ackenbush : (akεnbuς) ce patronyme (Uründish fin XII°), courant dans les montagnes du Terrachủ est composé de deux éléments :

    – Häcken, signifiant contre, en opposition violente, vient de Häck sorte de casse-tête en fer et en pierre. Grûnd (1206-1248) s’exclama  » Häck broznet, häck kroznet » en assommant son rival Grǚgnor.

    – Büssh ou büsh, bouillie de gruau au petit lait, parfois agrémentée de copeaux de fromage de chèvre. « Le bol de büssh » est un tableau célèbre de Laszlo Fehĕr (1833-1899) exposé à la galerie nationale.

  • Inauguration

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    Deuxieme_mailTroisieme_mail

    ackenbush

    vous accueille, en présence de Betty Ackenbush (Ackenbush Foundation Taos el Prado), le samedi 2 juin à partir de 18h00, à l’occasion de son exposition inaugurale :

    Boras Kotton , Derrière la vitre, Oratoires.

    Principio, dove io debbo dipingere scrivo uno quadrangolo di retti angoli quanto grande io voglio, el quale reputo essere una finestra aperta per donde io miri quello che quivi sarà dipinto;…(Della pittura. L..B. Alberti 1436, traduction par l’auteur de l’édition originale en latin De Pictura 1435.)

    Les deux œuvres de Boras Kotton présentées chez Ackenbush, rendent compte de la réflexion menée par le peintre depuis quinze ans à partir du célèbre texte de Leon Battista Alberti. Laissant de côté les multiples interprétations fantaisistes que cette petite phrase du premier traité de perspective a suscitées ( la fenêtre étant tour à tour et selon l’obédience du critique, ouverte sur le monde, sur la représentation narrative, ou le plus souvent sur l’histoire, avec ou sans majuscule) Boras Kotton regarde par la fenêtre.

    Programme

    Attention, vu l’affluence, nous organisons deux rendez-vous à 18h00 et à 20h00 merci de vous inscrire par mail à [email protected]

    Présentation d’ackenbush, de l ‘exposition Boras Kotton et du premier volume de la collection «Derrière la vitre» J-P Huguet éditeur.

    Avec: Elizabeth Grard, soprano, Véronique Bauer, mezzo-soprano, Vincent Vuong, clarinette, Jean-Noël Boisse, violoncelle, Matthieu Mounier, accordéon, Hiroshi Sakurai, danseur, Valérie Lhomme, styliste culinaire, Daniel Pouthier, metteur en scène, Benoit spinga, architecte.

    Audition de la construction sonore d’Aliocha Renaudin sur le texte de Boras Kotton.

    Les oeuvres de Boras Kotton seront présentées les deuxieme et quatrieme W.E. de juin de 14h00 à 19h00 et en semaine sur rendez-vous.